Depuis des décennies, les #Etats #imprimaient des billets d’argent pour #soutenir la #croissance.
Pour ce faire les banques centrales avaient tendance à #diminuer leur #taux directeur (intérêt) pour #encourager l’endettement et des ménages (plus de #consommation) et des entreprises (plus de #production).
Au moment de la crise sanitaire mondiales liée au #COVID19, les banques centrales, pour empêcher l’effondrement des marchés financiers à cause de la fermeture des frontières et la panique des investisseurs, ont #imprimé #plus que d’habitude de billets d’argent.
Exemple : les #USA ont imprimé l’équivalent de 40 ans en une année !
Cette situation a fait que les #marchés se sont #repris #rapidement (à partir de Mai 2020) pour atteindre des sommets historiques, non pas parce que les entreprises réalisaient de belles #performances, mais parce que l’argent imprimé est parti, en majorité, en bourses en l’absence d’autres #alternatives pour l’investissement.
Malheureusement, la #croissance #économique ne suivait pas les sommes faramineuses imprimées, du coup, il y avait un gros #décalage entre l’argent en #circulation et la production réelle des biens.
Par-ailleurs, la #guerre actuelle en Ukraine a provoqué une #flambée des produits #énergétiques et des #matières #premières ce qui a directement impacté le coût de revient des biens produits à la hausse.
#Récapitulatif :
L’inflation actuelle a deux sources :
1) La hausse des matières et des produits énergétiques ;
2) L’abondance de l’argent en circulation.
En parallèle, la croissance économique ne suit pas. Le monde entier vient de sortir de la crise sanitaire et donc il faudra plus de temps pour #stimuler la demande (consommation).
#Conséquence :
Une économie qui stagne (#Stag) accompagnée d’une hausse des prix (#Inflation) d’où le mot « #Stagflation ».